Après mon arrivée au Canada, j'ai commencé l'école, j'ai joué dans divers groupes, j'ai même créé le mien. En cinquième secondaire, j'ai eu le difficile choix d’avoir à décider de la suite. J'ai beaucoup réfléchi, repensant à ce qui m’inspirait vraiment. Même si j'ai toujours été un passionné de musique, tout le monde me disait que ce n'était pas une carrière judicieuse pour moi et je ne voulais pas décevoir mes parents en choisissant une carrière qui n'était pas «réaliste».
J'ai décidé d'opter pour la voie du commerce international à l'Université Carleton. Au cours de mes études, je me suis plongé dans la philosophie et j'ai commencé à écouter des conférenciers motivateurs et des artistes de la communauté. Ce qui m'a le plus fasciné, ce sont les artistes qui transmettent des messages positifs à travers leur musique. C’est à ce moment que j’ai commencé à me concentrer sur l’écriture et la production. L'enregistrement a été la partie la plus difficile de toute cette aventure, surtout pendant que j'étudiais. Sans parler de l'argent qu'il en coûte pour louer un studio.
C'est là qu’est née l'idée des studios WOKE.
Au début, je voulais juste construire une plateforme pour que les jeunes artistes puissent se réunir, je ne voulais pas qu'ils se débattent. Je voulais qu’ils soient soutenus dans leur parcours leur parcours artistique. Avec l’aide des généreux donateurs de Jeunesse Ottawa, je suis en train de bâtir une entreprise sociale qui assure un soutien aux jeunes musiciens.
Beaucoup d’artistes ne se sentent pas suffisamment soutenus ou ne croient pas en eux-mêmes, ils ont tendance à se désintéresser de la forme d'art qu'ils aiment. Je me suis senti non soutenue pendant de nombreux mois jusqu'à ce que l'un de mes professeurs me nomme pour un prix : ¨Esprit de la capitale¨ présenté par Jeunesse Ottawa. C'était la première fois que j'étais reconnu pour quelque chose en musique. Le Prix Jeunesse d'Ottawa m'a donné la reconnaissance dont j'avais besoin pour croire que je peux réaliser mes rêves. Il reconnaissait que je faisais quelque chose de bien, que je pouvais faire une différence et qu'une carrière dans la musique était une option viable.